Anne Lan
Anne-Lan est eurasienne. Née en Corrèze, ses parents étaient médecins de campagne à Perpezac-le-Blanc et elle a gardé un profond attachement à ses racines.
Elle vit à Paris mais vient souvent à Brive où elle a son atelier d'été.
Dès 1978 une carrière artistique rapide et variée l'a amenée à exposer en groupe dans les grands salons parisiens et étrangers. Puis à titre personnel dans des lieux de prestige en province, aux Musées de Brive, Tulle ou Biarritz, ainsi qu'au "Musée de l'Histoire de la Ville de Shanghai ", en Chine en 1997, ou dans des villes aussi différentes que Venise ou Libreville.
Spécialiste de la peinture sur soie, invitée comme "peintre par excellence" au premier Congrès mondial de peinture sur soie à Washington, elle peint de grandes œuvres délicates et raffinées sur des thèmes de mythologie ou de poésie. Elle les expose en général à travers des manifestations culturelles dans des lieux de prestige : Plusieurs grandes Mairies de Paris (4éme, 16éme, 9éme), le Ministère des Finances de Bercy, des Musées, des châteaux…
Dès 1988, elle a mêlé différentes formes d'Art à ses tableaux : poésie, musique, danse, théâtre. En 2001, elle a introduit les Sciences lorsqu'elle a célébré à Paris puis à Brive, l'entrée dans le IIIème millénaire avec "Apollon et les Muses" : Vingt-huit événements artistiques ou scientifiques autour de ses œuvres ont conquis l'approbation du public. Cette manifestation parrainée par l'Unesco s'est avérée si positive, qu'elle a décidé, avec l'aide et l'appui de l'association Récréasciences CCSTI Limousin, d'étendre cette initiative à toute la Région du Limousin.
Ainsi depuis six ans, les trois départements sont entrés dans cette belle expérience : « Arts et Sciences en Limousin, Regards croisés Nature et Culture ». Soixante-dix villes en 2007 ont célébré le tricentenaire des naturalistes Linné et Buffon mettant en lumière aussi bien les Musées ou les médiathèques que les jardins et les arborétums (à cette occasion, elle a découvert une naturaliste corrézienne oubliée du 19éme siècle : Jeanne Villepreux-Power).
Scientifiques et artistes du passé, mêlés aux artistes contemporains, tissent des liens qui enchantent les visiteurs. Cette biennale dure du printemps à l’hiver.
Darwin et Lamarck ont pris la suite en 2009 avec succès, et 2011 s’est déroulé dans le plaisir et l'enthousiasme, avec Bougainville, Isidore Geoffroy St Hilaire et les frères Perrier nés à Tulle :Quatre mille visiteurs pour la seule exposition de Beaulieu , à la Chapelle des Pénitents : « Monstres de Pierre »illustrant le mot « tératologie », ou science des monstres La région s’est parsemée d’événements et de Fêtes de la Nature conviviales et savantes.
En 2013, les thèmes proposés sont : 1613 Le Nôtre le grand jardinier de Louis XIV, 1713 Diderot et l’Encyclopédie. Plus d’une cinquantaine d’événements sont prévus.
Ainsi Anne-Lan poursuit-elle sa lancée dynamique : Elle continue à présenter ses œuvres tout en préparant des contacts qui l’aideront à réaliser un projet qui la passionne : Transformer sa belle maison familiale de Brive en « Espace culturel sur la Soie ». Cette initiative ambitieuse sera sûrement riche en retombées culturelles et touristiques pour sa région en créant des liens constructifs avec la Chine et les pays d’Asie.
Elle prépare également à Paris une exposition « Arts et Sciences » en l’honneur de Jeanne Villepreux-Power qu’elle remet en lumière de façon internationale.
Regard sur ANNE-LAN…
« Le rêve est toujours ouverture sur un ailleurs. Mais l’imaginaire pour ANNE-LAN n’est pas évasion ou illusion, bien plutôt, dans sa puissance poétique, il accomplit la volonté tendue de donner expression à un désir, de conserver et de créer une réalité qu’elle accepte. Et, si sa peinture se nourrit des contes et des mythes, c’est dans la fidélité à ses racines, à l’enfance merveilleuse et dans l’aspiration à faire naître aujourd’hui un monde où l’on pourrait vivre. La peinture, cette mise en scène personnelle, intime, du rapport créatif à la forme et à la couleur, s’est inscrite pour ANNE-LAN dans une rencontre avec un matériau spécifique, ses qualités et ses exigences particulières : dans l’écho de la tradition orientale portée par ses origines, elle a trouvé dans la soie le support qui lui permet d’allier la finesse à la rigueur, la sensibilité extrême et la précision, le déploiement de l’imaginaire et l’attachement au réel. Les contraintes imposées par la soie qu’elle domine en s’y soumettant font naître son dessin souple et structuré, sa composition exactement construite et librement développée, ses couleurs raffinées et harmonieuses. Le passé mythologique, ainsi transformé, recréé, devient porteur d’avenir » (Texte de J.Paul GADEMER)