Jean-Marc Siob
Né à Angoulême (France) le 06 novembre 1963 d'un père maçon et d'une mère employée, Siob a grandi dans un hameau campagnard.
Enfant, il est curieux, rieur et assez solitaire, il tient souvent compagnie à grand-père maternel et l'accompagne en forêt.
C'est là qu'il commence à tailler au canif de petites sculptures en bois. Il aime raconter et inventer des histoires, il aime faire des blagues et des grimaces épouvantables, qui amusent son entourage. On lui prédit un avenir d'artiste ou de clown.
Ado, il se cherche et obtient le diplôme de mécanique avec comme notation en dessin : "sans aucune imagination".
Diplôme en poche, après de multiples petits boulots, il quitte la France pour de nouvelles aventures.
Après moultes pérégrinations, il rejoint Bruxelles où il travaille comme ouvrier dans une carrosserie.
Par hasard, il y découvre la peinture : l'horizon bruxellois semble décidément lui porter chance.
Il rencontre le Prince Charles DECROY alors qu'il effectue un travail sur son véhicule. Son Altesse, satisfaite, lui offre un pourboire en lui confiant : "Voilà pour t'acheter des pinceaux" et Siob de lui répondre "Merci, si je vous peinds une toile, vous l'achèterez ?" "Pourquoi pas!" rétorque le Prince. Le défi est lancé, Siob se met au travail et présente sa toile au Prince qui en fait, comme promis, l'acquisition. L'artiste vient de naître.
Il va peindre sans arrêt tout en continuant son travail.
En ballade en Ardenne, il y rencontre sa future épouse, achète une maison et se consacre à son art. Il travaille sans relâche pour obtenir le fameux sésame de la reconnaissance malgré les difficultés qu'il rencontre.
Il entreprend l'étude de l'art, de la géométrie et de l'univers. Ses recherches l'amènent à la découverte d'une figure non quelconque qui sert à calculer l'assymétrie. Il continue à se documenter, poursuit son étude et découvre une nouvelle formule permettant de calculer la circonférence d'un cercle sans décimale infinie. Il fait constater sa découverte par exploit d'huissier ; cette thèse sera corrigée plus tard par un savant venu lui acheter une sculpture.
Sa persévérance à peindre est couronnée par plusieurs prix lors de concours artistiques.
Un jour lui vient l'idée de réaliser son personnage en trois dimensions, cette sculpture se vend, et ensuite, beaucoup d'autres.
Il obtient la médaille d'or en sculpture et le grand prix toute discipline confondue au concours international d'Enghien.
Très vite s'enchaînent diverses expositions, les commandes des villes affluent.
Sa popularité naissante lui permet de rencontrer les Souverains belges lors d'une inauguration ainsi que la reconnaissance tant attendue. Sa peinture va alors prendre de l'ampleur, s'exposer et cotoyer les oeuvres d'artistes connus et reconnus.